Histoire de la commune

VICQ SUR NAHON, un peu d’histoire !
Un petit peu d’histoire seulement car même si son nom révèle son existence au moment des romains (VICQ venant de Vicus : petit village gallo-romain), les références sont rares.
Nous savons tout de même qu’à la fin du IV° siècle, VICQ comme beaucoup de villages de cette région (Valençay, Heugnes, Levroux, Argy, St Martin de Lamps…..) a connu le passage de St MARTIN (mort en 397). On retrouve en effet sur la commune l’existence tout comme à ARGY, d’une fontaine dite de St MARTIN.
Il semble aussi que VICQ ait subi le passage des hordes Hongroises et que celles-ci furent poursuivies par le comte Ebbe le Noble en 935 jusqu’à Bourgneuf (Est de VICQ). La vieille tradition locale rapporte en effet que la reine de HONGRIE aurait fait boire ses chevaux à la fontaine de Gloriette, à Bourgneuf.
On retrouve dans des actes de 1203 la présence du nom de Vicus super Naon, puis en 1214 de Vicus super Noon, pour reprendre son appellation de Vicus super Naon en 1231, cette paroisse dépendait alors du chapitre collégial de Saint Sylvain de Levroux.
A cette époque, à la moitié du XIII° siècle, en 1246, existait la paroisse d’ ecclesia hospitalis de Burguo Nuovo bien isolée de Vicq, c’était une petite chapelle bâtie par les templiers autour de laquelle avait été construites quelques maisons. Cette paroisse prenait le nom de Bornuil en 1250, puis Bornuel en 1266. Ce fut l’embryon de la paroisse de Bourgneuf, (Parrochia Sancti Petri de Bornolio en 1270). En 1789 Bourgneuf comptait cinq maisons et vingt-cinq habitants.
Après la révolution, le 14 Décembre 1789, la Constituante vote une loi créant les municipalités ou communes. Ainsi en 1793 on compte les communes de Vicq sur Nahon et de Bourgneuf. Cette dernière fusionne avec Vicq sur Nahon en 1808, n’ayant compté au maximum que 130 habitants en 1800.
Jusqu’en 1777 la commune de Vicq sur Nahon était véritablement coupée en deux par la rivière le Nahon, en bas du bourg ; la traversée étant très peu praticable (gué et passage en planches très dangereux) c’est sous l’impulsion de l’abbé Alliot de Vicq et du propriétaire de la Moustière (Mr Le Prestre de Neubourg, seigneur de la Moustière) que furent construit la digue et le pont de Vicq.
Desservie par les tramways de l’Indre (ligne Châteauroux-Valençay) dont il nous reste la gare et un pont au lieu-dit le Ponceau à partir de 1903 jusqu’en 1935, année de sa fermeture, la commune a poursuivi sa « destinée » rurale jusqu’à la fin de la première guerre mondiale et a connu le passage industriel avec l’installation de la laiterie coopérative au début des années 20, toujours présente à l’entrée du bourg en venant de Valençay. Son activité fut très importante avec plus d’une centaine d’employés et a perduré jusqu’à la fin des années 70. On notait aussi à cette époque l’activité des produits siliceux, avec la carrière de la Coifferie. En 1962 ce fut l’installation de l’entreprise Lesaffre, délocalisée de la région parisienne, avec la fabrication des caméras Beaulieu, qui poursuit aujourd’hui encore son activité de mécanique de précision. La fin du XX° siècle a vu l’émergence de la maroquinerie Rioland sous l’impulsion du père : Achille, puis de ses fils.